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Madagascar: L'ONU et ses partenaires appellent à une aide de 20 millions de dollars pour 250 000 personnes touchées par le cyclone Enawo à Madagascar

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Madagascar

(Antananarivo, 23 mars 2017) – Les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont lancé un appel pour une aide de 20 millions de dollars pour faire face aux conséquences dévastatrices du cyclone Enawo à Madagascar.

Le cyclone Enawo a frappé les côtes de Madagascar en tant que un cyclone de catégorie 4, le 7 mars, causant des dégâts considérables à cause des vents violents et des inondations dans le Nord-Est du pays. Entre le 8 et le 10 mars, le cyclone a tracé un arc tout au long de la grande l’île, apportant de fortes pluies et des inondations dans les régions du Centre et du Sud-Est. Au moins un quart de million de personnes dans les zones les plus touchées ont besoin d'une aide humanitaire et d'une protection urgentes pour sauver des vies. Le Gouvernement a déclaré un état de sinistre et a demandé un appui international.

« Tout en réitérant le message de Son Excellence Monsieur Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar, malgré le fait que 200 000 kilomètres carré, soit 11 des 22 régions ou 58 districts sur les 119 de Madagascar ont été affectés par le cyclone, Madagascar se ressaisira et ne sera pas laissée à la traîne. Madagascar est confiant qu'ensemble, la communauté internationale, le peuple malgache, le Gouvernement et toutes les parties prenantes, réussiront à surmonter les épreuves engendrées après ENAWO" a déclaré SEM. Bary RAFATROLAZA, vice-ministre des Affaires étrangères de Madagascar, notant que le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes et les autorités locales distribuent du riz à plus de 9 000 personnes dans la région de Sava et le district de Maroantsetra, où l'impact de la tempête a été le plus ressenti. « Nous sommes bien préparés à protéger nos citoyens en cas de catastrophes naturels, mais compte tenu de l'ampleur des dégâts, nous devons travailler avec nos partenaires internationaux pour sauver autant de vies que possible. »

Les familles les plus vulnérables des zones touchées par le cyclone ont déjà besoin d’aide pour rétablir l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, reconstruire les maisons endommagées et remplacer les vivres perdus. Immédiatement après la tempête, les familles ont déclaré n'avoir que deux à trois semaines de nourriture restante, tandis que les cultures qu'ils avaient réussi à planter ont été balayées par les eaux de crue.

Dans certaines régions, les pertes agricoles atteignent jusqu'à 85 pour cent des cultures de subsistance, alors que plus de 1300 puits - la principale source d'eau des ménages - sont inondés et contaminés. Les dommages causés au niveau des infrastructures de santé et d’éducation sont importants, avec plus de 100 centres de santé et 3 300 salles de classe ont été endommagés. Sur les quelques 250 000 personnes qui ont cherché refuge dans les centres d'évacuation pendant la tempête, plus de 5 300 des plus vulnérables restent dans les sites de déplacements, n’ayant aucun foyer où retourner.

« Les Nations Unies saluent le leadership du gouvernement de Madagascar, à la fois pour évacuer les populations menacées par la tempête avant son arrivée et pour mobiliser la riposte nationale et internationale au cyclone », a déclaré Violette Kakyomya, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Madagascar. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales pour répondre aux besoins des personnes touchées par la tempête. », a-t-elle ajouté.

En plus de fournir une assistance en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène à 168 000 personnes, 20 millions de dollars serviront à financer une aide alimentaire à 170 000 personnes et aideront plus de 230 000 agriculteurs dans le repiquage des cultures perdues et le remplacement du bétail disparu. Quelques 20 000 familles qui ont perdu leur maison ont besoin d’un refuge d'urgence et plus de 100 000 enfants dont l’accès à la scolarité a été compromis par des dommages causés par les tempêtes quelques jours auparavant, ont besoin d'espaces d'apprentissage temporaires.


Turkey: UNICEF Turkey Humanitarian Situation Report, February 2017

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Source: UN Children's Fund
Country: Syrian Arab Republic, Turkey

Highlights

• The number of refugees and migrants attempting to cross into Europe continued to drop to its lowest levels since the beginning of the crisis – less than 1,100 people made the dangerous sea journey from Turkey to Greece in February, while 719 more were rescued or apprehended.

• UNICEF and NGO partner IMPR launched an education outreach campaign in 6 provinces along the South-East to monitor and evaluate the coverage of educational opportunities available to refugee children in Turkey.

• Nearly 8,650 Syrian refugee children benefitted from psychosocial support (PSS) in camps and host communities across Turkey. An additional 8,299 refugee and migrant children were identified by outreach teams and referred to specialized services.

• UNICEF and partners nearly completed the winter support programme in February, reaching a total of 30,206 refugee and 2,880 vulnerable Turkish households this winter with cash-based assistance in 10 provinces, benefitting an estimated 182,000 people including 99,000 children.

Situation Overview & Humanitarian Needs

In February, the number of refugees and migrants attempting to cross into Europe continued to drop to its lowest levels since the beginning of the crisis – according to the Turkish authorities, less than 1,100 people made the dangerous sea journey from Turkey to Greece in February, while 719 more were rescued or apprehended (including 84 children, 7 of whom were unaccompanied and/or separated). The continuing cold weather and strict border enforcement along the coast, as well as ongoing uncertainty on the status of migrants and refugees in Europe, are likely causes of this trend.
Under the framework of the EU-Turkey Readmission Agreement, 4 rounds of returns took place in January for 34 adults (no children) primarily from South Asia and North Africa – bringing the total number of people re-admitted to Turkey since March 2016 to 899.

Chad: Tchad: impact de la crise nigériane dans la région du Lac - Rapport de situation n°22 (23/03/2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Faits saillants

  • La situation sécuritaire est restée calme, malgré quelques incidents liés à des tensions intercommunautaires ou des actes d’éléments armés.

  • Deux évaluations multisectorielles dans les zones de retour des femmes et enfants en situation de reddition ont souligné de nombreuses vulnérabilités et les retours probables de près de 40 000 personnes au sud du canton de Bol.

  • De nouveaux déplacements vers Koulkime et Kousserie, causés par un sentiment d’insécurité des populations, ont été rapportés.

  • 117 cas de violences basées sur le genre ont été rapportés et documentés au cours des mois de janvier et de février dans les zones de Baga Sola et Liwa.

  • Une campagne de distribution de matériels scolaires pour tous les élèves de la région du Lac a commencé à partir de la semaine du 20 février afin d’appuyer la reprise des cours.

Aperçu de la situation

La situation sécuritaire est restée calme, malgré quelques incidents rapportés en janvier et février. Deux incidents sont liés à des tensions intercommunautaires : le 8 janvier, un conflit entre agriculteurs et éleveurs aurait causé un mort dans les îles autour de Bol. Le 16 février, des affrontements entre deux communautés dans le village Ernou, à 40km au nord-est de Baga Sola, auraient causé un mort et un blessé grave, et auraient amené les autorités à intervenir pour prévenir une détérioration de la situation. Deux incidents sont liés aux actions d’éléments armés : le 19 janvier, des membres d’un groupe armé auraient attaqué des pêcheurs dans une île entre Tchoukoutalia et Boma, causant trois morts (un membre du groupe armé et deux pêcheurs). Le 18 février, un déplacé aurait été tué à Koulfoua ; selon les autorités, cet incident aurait été causé par les membres d’un groupe armé. Par ailleurs, les mouvements militaires en cours dans la région du Lac pourraient s’accompagner d’un regain d’incidents sécuritaires, en partie dus à la création de vides sécuritaires dans certaines localités. En 2016, la recrudescence d’incidents dans la région du Lac en juin-août 2016 avait en effet coïncidé avec les opérations militaires de la Force Multinationale Mixte.

La situation relative aux personnes en situation de reddition est restée dynamique jusqu’à la fermeture du site de Baga Sola. Les vagues de reddition de faible ampleur ont continué en janvier : ainsi, 4 personnes se seraient présentées le 9 janvier, 12 personnes le 10 janvier, 8 personnes le 27 janvier, et 3 personnes dont une femme et un enfant le 30 janvier, ces derniers ayant été directement remis à leur chef de canton d’origine. Au total, depuis juillet 2016, plus de 1 200 personnes se seraient ainsi présentées aux autorités. Ces personnes sont désormais dans leurs villages d’origine. En effet, depuis le 20 février, les hommes en situation de reddition encore retenus sur un site à Baga-Sola ont été autorisés par les autorités à rejoindre leurs familles dans leurs villages d’origine. Il leur aurait été remis une autorisation écrite qui permettrait leur identification et leur suivi. Cependant, leur statut n’a toujours pas été déterminé. Selon les autorités locales, ce retour d’hommes en situation de reddition pourrait présenter des risques de protection supplémentaires, mais aussi faciliter la réintégration des familles au sein de leurs communautés d’origine.

Par ailleurs, sur la période du rapport, deux évaluations multisectorielles ont été réalisées dans les zones de retour des femmes et enfants en situation de reddition. Une évaluation rapide réalisée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la Délégation régionale des Affaires Sociales (DRAS) et l’ONG Initiative pour l’Humanitaire et le Développement Local (IHDL), les 12 et 13 janvier, dans les zones insulaires au sud de Bol, a rapporté des besoins multisectoriels, notamment en sécurité alimentaire. En effet, les faibles stocks de vivres et les revenus insuffisants entrainent l’adoption de stratégies de survie négatives (réduction du nombre de repas par jour, emprunt d’argent, etc.). Selon l’évaluation, les femmes et les enfants retournés dans leurs villages d’origine n’auraient pas été confrontés à des problèmes d’intégration, mais des cas de stigmatisation requièrent un suivi spécifique.

Suite à cette mission, et sur recommandation de l’Equipe Humanitaire Pays, une mission d’évaluation multisectorielle a été organisée du 10 au 14 février afin d’évaluer les conditions de retour des personnes en situation de reddition transférées dans leurs villages d’origine et d’identifier les besoins humanitaires de la population dans les zones de retour. La mission estime que quelque 40 000 personnes sont retournées dans les 14 villages et sites dans la souspréfecture de Bol, y compris les zones insulaires.

Le principal besoin des populations reste l’alimentation et les moyens d’existence, qui ont été sévèrement affectés par la crise. Le besoin en articles ménagers, surtout en couvertures, a été exprimé. La vulnérabilité des populations est exacerbée par les restrictions de mouvements liés à l’application des mesures de l’état d’urgence (malgré son expiration depuis le 24 octobre 2016) ainsi que par le faible accès aux services essentiels tels que centres de santé, écoles et l’accès limité à l’eau potable et à l’assainissement. Malgré l’absence de problèmes de protection spécifiques aux personnes en situation de reddition retournées dans leurs villages, il a été rapporté de nombreux incidents de protection, en particulier des violences basées sur le genre, qui requièrent une assistance spécifique. En ce qui concerne les personnes en situation de reddition, un appui psychosocial devrait être envisagé pour répondre aux traumatismes vécus. Un plan opérationnel a été développé pour mobiliser les efforts en vue d’une réponse commune aux besoins multisectoriels dans la cuvette sud du lac. Les difficultés d’accès aux îles ont été la principale contrainte rencontrée par la mission et risqueraient d’avoir un impact sur l’acheminement de l’assistance aux populations.

La matrice de sévérité des besoins multisectoriels souligne une situation particulièrement critique pour les sites visités dans les zones insulaires. Deux villages, Medi Kouta et Nahr, sont les plus vulnérables. La plupart des sites visités enregistrent une vulnérabilité sévère en éducation, et une situation critique pour l’accès à la santé, à l’eau et à l’assainissement, ainsi qu’à des mécanismes permettant d’assurer la protection.

Madagascar: Appel Éclair pour Madagascar Cyclone Tropical Intense Enawo

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Madagascar

UNE VUE D'ENSEMBLE DE LA CRISE

Echelle et magnitude du cyclone

Le cyclone tropical intense Enawo, cyclone de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson, a touché terre dans la région de SAVA (Sambava-Andapa-Vohémar-Antalaha) au nord-est de Madagascar le 7 mars 2017, puis s’est déplacé en tant que dépression tropicale vers le sud en suivant la forme d’un arc traversant le centre et le sud du pays, avant de quitter le pays dans la matinée du 10 mars.

Population et zones affectées

Le 17 mars, le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) a signalé que plusieurs régions du pays sont touchées et qu’environ 433,9851 personnes sont affectées, dont un cumul de 247.219 personnes déplacées et 5.293 qui demeurent déplacées. Le nombre de décès est passé à 81, dont 18 personnes portées disparues, et le nombre de personnes blessées est de 253. Ces chiffres sont basés sur des informations reçues à ce jour et peut continuer à changer à mesure que l’on atteigne d'autres zones auparavant inaccessibles.

De graves dégâts liés au vent ont été signalés dans le district d'Antalaha (région de Sava), où le cyclone a touché terre. Des inondations généralisées, mais en grande partie temporaires, ont été enregistrées dans toute la moitié nord-est de Madagascar, et les eaux se sont retirées rapidement dans certaines régions. D'autres, y compris les zones visées par l'Appel éclair, ont subi d'importants dégâts causés par les inondations et l’engorgement persisitant. Le retour des conditions climatiques favorables le 10 mars a permis d’effectuer quelques premières évaluations initiales dans les zones les plus touchées.

Une équipe de l’UNDAC déployée pour soutenir le BNGRC et les partenaires humanitaires en matière de gestion de l'information, d'évaluation et de coordination est arrivée à Madagascar le 8 mars; la FICR a envoyé une équipe FACT pour soutenir la Croix-Rouge Malagasy; et le Cluster logistique gobal a déployé une équipe pour soutenir la réponse des partenaires humanitaires. D'autres organisations humanitaires renforcent et/ou établissent également leur présence sur place pour appuyer la réponse. En outre, un survol des districts touchés par le cyclone dans les régions de SAVA et d’Analanjirofo a été entrepris par le Coordonnateur Résident des Nations Unies et les membres de l'équipe humanitaire du pays (HCT) les 9 et 10 mars.

Le vendredi 10 mars, le Président de la République de Madagascar, accompagné du Premier Ministre Chef du Gouvernement et plusieurs Membres du Gouvernement, a visité plusieurs des districts et des régions les plus touchées, soulignant l'engagement des autorités nationales dans la conduite et la coordination de la réponse.

Le Gouvernement a declaré une situation de sinistre nationale le 14 mars et a lancé un appel a l’aide internationale. En appui à l'équipe locale d'évaluation sur le terrain, l'équipe technique nationale d’évaluation a procédé à une évaluation aérienne préliminaire et une évaluation rapide dans les zones du nord-est (régions de SAVA et d’ Analanjirofo), de l’est (région Atsinanana) et dans les zones montagneuses (régions d’Alaotra Mangoro et d’Analamanga) les 10 et 11 mars. Cette évaluation a été menée par le BNGRC et les représentants de CARE International, de la FAO, d’OCHA, de la Croix-Rouge Malagasy, de MEDAIR, de l’UNFPA, de l’UNICEF, du PAM et de l’OMS.

Cette évaluation initiale a révelé un impact sévère des vents cycloniques dans le district d’Antalaha et impact grave des inondations dans le district de Maroantsetra, tous les deux dans le nord-est : les habitations, l'agriculture et les infrastructures sociales (établissements sanitaires, écoles et points d'eau) étant les plus touchés.

Le niveau de dégâts sur les habitations diffère considérablement dans les régions affectées en fonction du type de construcion, le milieu urbain ou rural et l'impact du vent ou des inondations. Sans une aide pour l’abri, la vulnérabilité des personnes touchées restera élevée et entravera la capacité de se rétablir, car un abri adéquat est essentiel pour assurer la sécurité, la santé, la dignité et le bien-être des personnes.

Les pertes sur les cultures vivrières et sur les cultures de rente sont estimées à 65% dans la région de SAVA (Antalaha et Sambava), à 85% à Maroantsetra et à 58% dans les districts de Brickaville, de Farafangana et de Vangaindrano. Les zones cultivées y sont assez largement limitées par rapport à son niveau normal, et le stade végétatif des cultures est nettement moins développé que la normale lors du passage du cyclone. A noter que les cultures vivrières des zones d'impact du cyclone (dont les régions de SAVA, d’Analamanga, d’Analanjirofo, d’Atsinanana, d’Alaotra Mangoro et d’Atsimo Atsinanana) ont connu un stress hydrique depuis le début de la campagne agricole en octobre 2016. Compte tenu de l'ampleur des dégâts causés par ce cyclone, les ménages agricoles vulnérables, dont la survie est fortement menacée, sont les premières victimes et ont besoin d’assistance immédiate en termes de soutien pour la restauration et la récupération de leurs moyens de subsistance. En outre, en raison des inondations et des dégâts sur les habitations, des stocks alimentaires ont été détruits et les ménages affectés ont un accès difficile à la nourriture. Le cyclone Enawo a coïncidé avec la période de soudure dans les zones touchées, de sorte que la perte de stocks alimentaires et la hausse du prix des denrées alimentaires ont davantage compliqué l’accessibilité et la disponibilité de nourriture après le passage du cyclone. En outre, la disponibilité de nourriture pourrait constituer un défi dans certaines régions éloignées qui ne sont pas encore accessibles en raison de dégâts sur les routes. À l’heure actuelle, il est estimé que deux à trois semaines de stocks alimentaires restent aux ménages dans les districts touchés.

De plus, des vents forts et les eaux de crue ont sévèrement affecté les infrastructures sociales. Plus de 1.300 puits ont été inondés, polluant l'eau, tandis que plus de 250 infrastructures d'eau (puits, pompes manuelles, systèmes d'eau) ont été endommagés. Dans la ville d’Antalaha, ville de 80.000 habitants, le système principal de distribution d'eau a été endommagé, laissant la ville sans eau. L'accès à l'eau potable, bien que trop souvent considéré comme acquis et négligé par les interventions humanitaires, est la première garantie de survie à tous les âges, mais surtout pour les enfants. L’eau contaminée provoque la diarrhée et d’autres maladies d'origine hydrique et est donc la principale source de mortalité infantile, conduisant également à la malnutrition et aux épidémies (virus de la polio, du choléra). Le manque d'hygiène (95% des régions touchées sont considérés comme pratiquant la défécation à l’air libre) cause d’autres maladies car les sources d'eau, les légumes et les fruits sont contaminés par des matières fécales et aggravent les maladies. L’approvisionnement en eau, la fourniture de produits de nettoyage de l’eau (y compris ceux avec des composants solides de floculation), des filtres, des kits d'hygiène, et dans certains endroits, des pompes/réservoirs, devraient être parmi les priorités humanitaires.

Par ailleurs, plus de 1.800 salles de classe ont été complètement détruites et 1.500 partiellement détruites. Par conséquent, plus de 100.000 enfants sont privés d’infrastructures scolaires ; la base de données étant une compilation de toutes les informations provenant des points focaux sur le terrain. 57% de toutes les salles de classe ont été détruites dans la région de SAVA et 80% de tous les enfants touchés viennent également de la région de SAVA. Ceci ne concerne pas seulement les infrastructures car tous les matériels et fournitures scolaires ont été également détruits, et il revient généralement aux parents de les remplacer. Cela conduira soit à un appauvrissement supplémentaire des parents soit à une augmentation de l'abandon scolaire.

World: D’une côte à l’autre : l’Afrique s’unit pour combattre la menace de la poliomyélite

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Source: World Health Organization, UN Children's Fund
Country: Benin, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Sierra Leone, World

Avec l’intensification de la riposte régionale d’urgence à la flambée, 116 millions d’enfants vont être vaccinés sur tout le continent

23 mars 2017 – Genève/Brazzaville/New York/Dakar : Plus de 190 000 vaccinateurs dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale vont vacciner plus de 116 millions d’enfants la semaine prochaine pour faire disparaître le dernier bastion de la poliomyélite sur ce continent.

La campagne de vaccination synchronisée, l’une des plus grandes jamais organisées en Afrique, fait partie des mesures urgentes pour mettre définitivement fin à la poliomyélite sur ce continent. Tous les enfants de moins de cinq ans dans les 13 pays – Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sierra Leone et Tchad – seront simultanément vaccinés dans le cadre d’un effort coordonné pour renforcer l’immunité des enfants contre la poliomyélite à l’échelle continentale. En août 2016, quatre enfants ont été paralysés par cette maladie dans des zones d’insécurité de l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, généralement considéré comme étant le dernier endroit en Afrique où le virus reste implanté.

« Il y a 20 ans, Nelson Mandela a lancé la campagne panafricaine ‘Bouter la polio hors d’Afrique’ », a rappelé le Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « À cette époque, la poliomyélite était endémique dans chaque pays du continent et, chaque année, cette terrible maladie paralysait plus de 75 000 enfants pour tout le reste de leur vie. Grâce au dévouement des gouvernements, des communautés, des parents et des personnels de santé, elle est maintenant combattue jusque dans son dernier réservoir. »

Le Dr Moeti a prévenu cependant que ce progrès était fragile, compte tenu du potentiel épidémique du virus. Bien que confiné dans une région proportionnellement petite du continent, les experts ont averti que le virus pouvait se propager facilement dans des zones mal protégées des pays limitrophes. C’est la raison pour laquelle les Ministres de la santé publique des cinq pays du bassin du Lac Tchad – le Cameroun, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine et le Tchad – ont déclaré que la flambée était une urgence régionale de santé publique et se sont engagés à organiser de multiples campagnes de vaccination synchronisées.

La Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Mme Marie‑Pierre Poirier, a déclaré qu’avec l’engagement résolu des dirigeants africains, on peut s’attendre à ce que ce dernier réservoir finisse par être balayé, assurant ainsi la protection une bonne fois pour toutes de toutes les futures générations d’enfants africains contre les effets invalidants de la poliomyélite. « L’éradication sera une victoire sans égale, qui préservera toutes les futures générations d’enfants de l’emprise d’une maladie qu’on peut totalement éviter, mais qui montrera aussi au monde ce que l’Afrique peut faire lorsqu’elle s’unit pour un but commun. »

Pour stopper dès que possible la propagation potentiellement dangereuse de la poliomyélite, des bénévoles apporteront le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) dans chaque maison de chaque ville, grande ou petite, et de chaque village dans les 13 pays. Pour réussir, tous ces bénévoles et agents de santé travailleront jusqu’à 12 heures par jour, se déplaçant à pied ou en vélo, souvent dans une humidité suffocante et avec des températures dépassant les 40 °C. Chaque équipe transportera le vaccin dans des sacs spéciaux, remplis d’accumulateurs de froid pour garantir qu’il reste à une température inférieure aux 8 °C requis.

« Cette extraordinaire action coordonnée est précisément ce qu’il faut pour mettre fin à cette flambée de poliomyélite », s’est félicité Michael K. McGovern, Président du Comité PolioPlus du Rotary’s International. « Tous les aspects de la société civile dans ces pays africains s’unissent – chaque communauté, chaque parent et chaque responsable local – pour atteindre un but commun : protéger leurs enfants de la paralysie définitive causée par cette maladie mortelle. »

On estime que l’engagement total des dirigeants politiques et des responsables locaux à tous les niveaux, jusqu’au moindre district, est essentiel pour le succès de la campagne. Ce n’est qu’avec la participation sans réserve de tous ces chefs de file que tous les secteurs de la société civile se mobilisent pour garantir la vaccination de chaque enfant.

-Fin-

Notes aux rédactions : Le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) immunise contre deux des trois sérotypes de poliovirus sauvage : 1 et 3. Le poliovirus sauvage de type 2 a été éradiqué.

L’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) est dirigée par les gouvernements nationaux sous la houlette de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Rotary International, des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique (CDC) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), avec l’appui de la Fondation Bill & Melinda Gates. Depuis son lancement à l’Assemblée mondiale de la Santé de 1988, l’IMEP a réduit de plus de 99 % l’incidence mondiale de la poliomyélite. Elle reçoit l’appui financier des gouvernements des pays affectés, des fondations du secteur privé, des gouvernements donateurs, d’organisations multilatérales, de personnes privées, d’organisations humanitaires et non gouvernementales et d’entreprises. La liste complète des contributeurs peut être consultée sur : http://polioeradication.org/financing/donors/

Pour en savoir plus, prendre contact avec :

Tarik Jasarevic, Organisation mondiale de la Santé jasarevict@who.int +41 79 367 6241
Patrick Rose, UNICEF, prose@unicef.org, +221 786 380 250
Rod Curtis, UNICEF Relations extérieures (État de Borno, Nigéria) rcurtis@unicef.org
+1 917 618 7555

Yemen: Yemen: MSF withdrawing from Ibb Al-Thawra hospital

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Yemen

Statement by Hugues Robert, MSF Program Manager for Yemen

Sanaa, Yemen - “Due to our inability to run activities according to MSF’s principles of independence and impartiality, we have made the difficult decision to withdraw from Al-Thawra hospital in Ibb, Yemen. Our departure is not immediate and will happen gradually over the course of the next three months. MSF has been providing life-saving care in the emergency room of Al-Thawra hospital in Ibb since January 2016, and in the last year over 41,000 patients have been treated.

MSF is an international, independent, medical humanitarian organisation that treats patients irrespective of their religious, tribal, political or other affiliations. All medical care provided by MSF is free of charge and accessible to all, without discrimination.

MSF remains committed to the Yemeni population and will continue its medical activities in nine governorates. We reiterate our call on all parties to the conflict to respect civilian lives and medical structures.”

Peru: Reutilización de aguas residuales urbanas puede favorecer a la agricultura y disminuir presión sobre los recursos naturales

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Source: Pan American Health Organization
Country: Peru

Perú afronta, desde diciembre de 2016, lluvias e inundaciones que han provocado la muerte de decenas de personas. Sin embargo, durante los primeros meses de este año se han registrado la mayor cantidad de pérdidas humanas y materiales en los departamentos de Tumbes, Piura, Lambayeque, Loreto, Ica, Ancash, Cajamarca, La Libertad, Huancavelica, y provincias de Lima, que se encuentran bajo la declaratoria de Estado de Emergencia por el Gobierno Nacional. Según un reporte del Centro de Operaciones de Emergencia Nacional (COEN), de diciembre de 2016 al 20 de marzo de 2017, en los 24 departamentos se reportan 78 fallecidos, 101.104 damnificados (41% en Lambayeque, 18,88% en Piura y 17,6% en Ancash), 643.216 afectados, y 263 heridos. Han colapsado 11.519 viviendas y 12.440 están inhabitables.

Asimismo, el Ministerio de Salud del Perú (MINSA) realizó la declaratoria de Emergencia Sanitaria, hasta mayo de 2017, en los departamentos de Tumbes, Piura, Lambayeque, Cajamarca, La Libertad, Ancash y Lima Provincias; y de Roja en Tumbes, Piura y Lambayeque (DS Nº 004-2017-SA; DS N°005-2017/MINSA; DS N°006-2017/MINSA y RM Nº 161-2017/MINSA respectivamente), que tienen mayores afectaciones. A esto se suma la declaración de Alerta Amarilla en todos los establecimientos de salud a nivel nacional (RM Nº 051-2017/MINSA).

El 87% (3.723) de los establecimientos de salud están operativos, 431 tienen afectaciones y 21 no funcionan. Hasta el 20 de marzo se realizaron 12.991 atenciones en los departamentos afectados, se instaló un hospital de campaña y dos más están listos para el envío a Piura. Se han instalado 349 módulos de atención y se activó la red de ambulancias.

Los equipos de respuesta del MINSA, EsSalud (Seguridad Social), se movilizaron a los departamentos afectados por las inundaciones, para reforzar las atenciones y realizar la vigilancia de factores de riesgo en agua y saneamiento, vigilancia entomológica, y ante la posible aparición de problemas psicosociales en las comunidades. Equipos de OPS se movilizaron a las zonas más afectadas para acompañar la evaluación de daños y la respuesta del Ministerio.

Agua y saneamiento

En las comunidades se refuerzan las acciones asociadas a las condiciones de agua y saneamiento y se fortalecen temas de promoción de la salud e higiene. Además, se está vigilando el nivel de cloración y se realiza un control de la calidad de agua en los establecimientos de salud. También se inspeccionan los lugares de preparación de alimentos y los mercados.

Hasta el momento se ha identificado el incremento de casos de enfermedades diarreicas y de leptospirosis en las regiones afectadas, principalmente Piura y Lambayeque, según reporte al 20 de marzo. Por los daños presentados y la afectación de fuentes de agua y servicios sanitarios se dan condiciones de riesgo que, de no intervenirse, podrían generar un incremento de enfermedades dérmicas en las comunidades afectadas.

Algunos establecimientos de salud fueron afectados por rebose de los colectores de aguas residuales, en los cuales se trabaja para la evacuación de dichas aguas, además de la desinfección de dichos establecimientos.

Control de vectores

Debido a la acumulación de residuos sólidos y las aguas estancadas, y como medida para contrarrestar el incremento de vectores y roedores, se han realizado fumigaciones en 252.081 viviendas y el control larvario en 261.976.

Malaria, dengue y chikungunya son arbovirus que están presentes en zonas afectadas como Piura y cuyo control se ha fortalecido. Se está dando especial atención al manejo de residuos solidos, almacenamiento y cloración del agua para consumo y desecación de aguas lluvias estancadas.

Hasta el 22 de marzo se mantenía la alerta de lluvias, principalmente en los departamentos de la costa norte del Perú, por lo que se espera que ocurran nuevos huaycos e inundaciones. El sector de la salud está respondiendo con sus capacidades locales y el apoyo del nivel nacional, manteniendo la atención de salud y realizando intervenciones de salud pública, para reducir el riesgo de brotes en las zonas afectadas.

Zimbabwe: Zimbabwe: Inter-Agency Flooding Rapid Assessment Report Tsholotsho District, 23 - 24 February 2017

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Source: Government of Zimbabwe
Country: Zimbabwe

Main Objective of the assessment

The main purpose of the Inter-Agency rapid assessment was to ascertain the scale and scope of the flooding situation focusing on key areas/sectors namely shelter and non-food items, Health and nutrition, Food security, WASH, Environment, Education and Protection.

Specific Objectives of the Assessment

  • To determine the number of the affected people and establish their demographic characteristics

  • To determine the immediate, intermediate and long term needs of the affected communities

Methodology

  • Key informant interviews with the Provincial and District Administrators;

  • Focus group discussions with the District and Ward level Civil Protection Committees;

  • Secondary analysis of sectoral reports;

  • A Transect walk of the camp;

  • Household and Community FGDs;

  • Household interviews.

1.1 Background of the flooding

On Monday the 13th February 2017 the Meteorological Services Department issued a high alert for a tropical cyclone that was forecasted to affect the country from Thursday 16 to Monday 20 February 2017.
According to the initial alert, the areas that were likely to be impacted most were Masvingo, Southern areas of Manicaland, and Matabeleland South province

As part of preparedness measures the Department of Civil Protection called for the activation of all Civil Protection structures at national and sub national levels in order to ensure effective preparedness and response to any potential emergency arising from the cyclone whilst the Meteorological Services Department continued to monitor the trajectory and strength of the cyclone. Efforts were made to ensure that flood awareness campaigns were conducted in-order to mitigate the negative impacts of the flooding.

Manifestation of the floods

Tropical Cyclone Dineo graduated into a tropical depression on the 16th of February however it still caused heavy precipitation in Bulawayo, Tsholotsho, Matobo, Kezi, Umzingwane, Bulilima, Gokwe South and Mberengwa districts causing riverine and flash flooding and subsequent destruction of livelihoods and properties. Gwayi river burst its banks which culminated in the inundation of homes and schools infrastructure causing considerable damage to property and livelihoods. A total of 859 people were displaced, of which 54% or 460 are children.

Historically Tsholotsho district has a background of being flood prone as shown on Fig 1 below. The population at risk is situated in a low lying area where height above the river channel base is very low.In 1978, a number of areas namely Mapili, Mbamba, Mahlosi, Mahlaba, Mbanyana and Tamuhla experienced flooding due to the bursting of Gwayi River and its tributaries. The same areas were affected by floods in 2001 and in 2013 leading to communities being evacuated and settled at Sipepa Rural Health Centre.

The population at risk is some parts of Ward 5 (Sipepa) and Ward 6 (Jimila) . The estimated population at medium to high risk is over 6,000 people and high risk (1,500) people however currently a total of 859 people were displaced due to flooding. An additional 100 people were also affected by the flooding but had not yet been relocated.


Democratic Republic of the Congo: RDC: l’aide humanitaire toujours attendue pour plus de 170.678 personnes déplacées du Kasaï

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Mweka, le 24 mars 2017 (caritasdev.cd) : 170.678 Personnes Déplacées Internes « PDI » attendent toujours l’aide humanitaire d’urgence dans les trois Provinces concernées par la crise suscitée par les affrontements entre l’armée nationale (FARDC) et les hommes du Chef coutumier « Kamuina Nsapu ». Selon de dernières informations recueillies par le Réseau Caritas, le Kasaï-Oriental compte 11. 414 déplacés, le Kasaï 75.708 et le Kasaï-Central 83.556.

Des pertes en vies humaines, d’importants dégâts matériels

Au moins 140 villages sont affectés par les conséquences de cette crise, dont 15 au Kasaï-Oriental, 47 villages au Kasaï et 78 au Kasaï-Central. On y déplore plusieurs cas de pertes en vies humaines ainsi que des destruction/incendies massives des maisons, écoles et édifices de l’Eglise catholique.

C’est dans ce contexte que l’on déplore le pillage jeudi 16 mars 2017 après-midi d’une paroisse du Diocèse de Luiza, dans le Territoire de Luilu, provoquant des déplacés supplémentaires, les paroisses servant souvent d’abris pour des déplacés.

Aujourd’hui cependant, des prêtres, religieuses et religieux ont été eux-mêmes contraints à la fuite dans la brousse, à cause du traitement inhumain qu’infligent à la population des miliciens dans 4 Diocèses victimes des attaques : Kananga, Luebo, Luiza et Mbuji-Mayi.

Le 11 mars 2017, l’incursion de la ville de Mwene-Ditu, Diocèse de Luiza, par des miliciens de « Kamuina Nsapu » s’est soldée par d’énormes dégâts matériels, des blessés et des pertes en vies humaines.

On note parmi les personnes déplacées internes la présence des enfants, vieillards, des personnes vivant avec handicap et des femmes enceintes. Ainsi, par exemple, le rapport de la Caritas-Développement Mweka daté du lundi 20 mars dernier signale un déplacement massif de 2.616 personnes : 927 enfants, 788 femmes et 901 hommes. Ces personnes sont en transit dans le Territoire de Mweka, en provenance des Territoires de Luebo, de Kazumba et de Tshikapa. La plupart se déplacent à pied, sur des distances d’environ 400 km.

Plusieurs besoins à couvrir

Par ailleurs, dans tous ces 4 Diocèses, l’on note un accès difficile à la nourriture. La famine est en train de sévir à cause de l’abandon des champs agricoles, suite à l’insécurité quasi-permanente dans la zone. En termes des besoins essentiels, il y a à noter les vivres, les Articles Ménagers Essentiels « AMES/NFI » (des habits, abris, ustensiles de cuisine) , l’eau potable, les médicaments de première nécessité.

Des réponses humanitaires à intensifier

Dans le registre de réponse humanitaire encore timide en faveur de ces déplacés, Catholic Relief Services (CRS ou la Caritas des USA) avait fait un cash transfert de 101 USD à 3.014 ménages du village de Tende Appolo dans le Territoire de Dibaya. L’UNICEF y avait donné 445 kits en articles ménagers essentiels pour les ménages qui avaient tout perdu ; y compris une dotation en médicaments pour 4 centres de santé pour un accès gratuit aux soins de santé primaires et octroyé un fond pour la réhabilitation légère de 4 écoles.

Par ailleurs, avec des moyens de bord, les Caritas de ces 4 Diocèses offrent aux déplacés l’hébergement. « En attendant bien sûr votre intervention humanitaire, la Caritas-Développement Mweka, la Communauté chrétienne et les hommes de bonne volonté assistent les déplacés avec les moyens de bord qui sont dérisoires (farine de manioc et de maïs, condiments de première nécessité, etc. », écrivait lundi Ir Joseph MUKOLE M., Coordonnateur diocésain de Caritas-Développement Mweka.

Recevant mercredi 1er mars 2017 une délégation d’Evêques, le Chef du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU (OCHA) en RDC, M. Rein Paulsen, avait annoncé une réponse humanitaire multisectorielle imminente d’environ 5 millions de dollars US en faveur des victimes de la tragédie qui se déroule actuellement dans les trois provinces de Kasaï. Les populations des Provinces de l’ex-Kasaï traversent alors une situation humanitaire préoccupante suite aux affrontements sporadiques opposant des milices du Chef traditionnel Kamwina Nsapu et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

« Selon les informations à notre disposition, la cause immédiate de cette crise est connue : la mauvaise gestion d’une question administrative du pouvoir coutumier par sa manipulation et sa politisation. Cette cause initiale, conjuguée aux diverses frustrations d’une Région depuis longtemps marginalisée et d’une jeunesse désœuvrée, a intégré des revendications sociales et économiques, sur fond d’une désapprobation de la déstructuration du pouvoir coutumier et la désorganisation des entités culturelles avec leurs us et coutumes », avaient écrit samedi 25 février 2017, les Evêques de l’Assemblée Episcopale Provinciale de Kananga (ASSEPKA).

Les discussions directes entre les membres de la famille de ce chef Kamuina Nsapu et le Vice-Ministre de l’Intérieur, ayant abouti à la reddition de certains miliciens. Il est à espérer qu’elles contribueront au rétablissement de la paix dans cette région meurtrie et qui attend désespérément une aide humanitaire conséquente.

Caritas Congo Asbl[1]

[1] . Pour toutes informations supplémentaires, veuillez contacter : Guy-Marin KAMANDJI, Chargé de Communication, Tél. +243 998 45 60 39, gkamandji@caritasdev.cd , communication@caritasdev.cd , Joseph Kiala, Chargé de Communication Adjoint, Tél. + 243 999 90 43 98, kialajoseph@yahoo.fr Plus d’infos sur notre site web : www.caritasdev.cd; Facebook.com/pages/Caritas-Congo-Asbl; Twitter : @CaritasCongo

South Sudan: Helping Treat Tuberculosis for South Sudan’s Displaced: Nyayian’s Story

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Source: International Organization for Migration
Country: South Sudan

South Sudan – Communicable diseases, such as tuberculosis (TB), present huge risks to communities living in crowded displacement sites or on the run from conflict in South Sudan. For women like Nyayien, who has lived at the protection of civilians (PoC) site in Bentiu since May 2016, diseases are so rampant they often become more severe with the strain of displacement.

“I walked five days from my home in Koch with little food for the long journey. I was already feeling sick before I left; I was treated for malaria before I left but my cough persisted,” Nyayien recounted. By the time she reached the PoC site, she was severely depleted.

Nyayien was quickly referred to the IOM clinic, where technicians operate a TB testing and treatment laboratory. After she tested positive, she immediately began a six-month treatment, which involves daily visits to the IOM clinic for two months and then weekly for the next four months.

“I successfully completed my treatment thanks to my sister’s support and the good counselling given to me by IOM staff. They both gave me strength while coping up with treatment,” she said.

While sick, she worried that she would not be able support her family and was concerned about spreading the disease, as she lived with 12 family members in one single shelter. With good hygiene habits, she was able to mitigate this risk and is now feeling well enough to begin contributing financially to her household.

IOM health promoters canvas the site every day, urging IDPs with TB symptoms to not be apprehensive to visit health care providers in the site, as TB is a curable disease with consistent treatment.

Since IOM opened the TB treatment centre in January 2016, over 200 people have tested positive and begun the Directly Observed Treatment (DOT) course, with over 60 TB patients have successfully completed the treatment.

With over 118,000 internally displaced persons (IDPs) sheltering in the PoC site, the spread of TB is a major concern for public health. Aggressive health and hygiene messaging, along with timely medical care, are absolutely critical to mitigating the spread of the disease and reducing the stigma.

IOM also offers TB testing and treatment for the community in Bentiu town and surrounding areas.

More than 7.5 million people in South Sudan are in need of humanitarian assistance, including more than 1.9 million IDPs and millions facing severe food insecurity. IOM migration health programmes aim to reach the most vulnerable populations across the country, including displacement sites and remote locations.

For further information, please contact IOM South Sudan. Ashley McLaughlin, amclaughlin@iom.int.

World: Unite to End TB, by properly financing care

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Source: World Health Organization
Country: World

MANILA, 24 MARCH 2017 - On World TB Day, the World Health Organization is putting the spotlight on the need to ensure that vulnerable groups that are hardest hit by tuberculosis (TB) have access to quality life-saving treatment and care.

“We must step up action to make TB treatment and care affordable and accessible to everyone who needs it, or we will simply not be able to stop TB,” said Dr Shin Young-Soo, WHO Regional Director for the Western Pacific.

"While TB can strike anyone, the disease mostly affects poor and marginalized groups, especially migrants and people with other health issues that weaken their immunity, such as HIV and diabetes," added Dr Shin.

Life in slums and overcrowded housing is especially conducive to spreading the disease, which can be transmitted by coughing, sneezing or spitting. Experts estimate that one person with untreated infectious TB can infect up to 15 people a year in close quarters.

The disease often creates a spiral of poverty. Patients with TB may lose a significant proportion of their income partly due to physical weakness but more importantly due stigma and discrimination to continue their jobs. Three out of four end up taking out loans to pay for treatment. Half report selling household items. Most say they also tap relatives for support, an expense that too often pushes entire families into extreme poverty.

Overall, the patient financial burden is greatest on the poor and those with multidrug-resistant TB (MDR-TB), which requires longer and costlier treatment. The financial burden bankrupts many families and can derail governments' larger development goals.

Ensuring access to quality and affordable health services will protect families from health-care related impoverishment and lower barriers to diagnosis and treatment by reducing direct medical costs for patients.

"When people are fighting for their life with TB, they should not have to worry about financial hardship for them and their family too," said Dr Shin.

What is tuberculosis?

A preventable and curable disease, TB is caused by the bacterium Mycobacterium tuberculosis, which most often affects the lungs. The disease is spread from person to person through the air. When people with lung TB cough or sneeze, they propel the TB germs into the air.

A person becomes infected by breathing in these germs. These germs can remain in the air for six hours, which is a particular threat in crowded and poorly ventilated areas. Common symptoms of active lung TB are cough with sputum and blood at times, chest pain, weakness, weight loss, fever and night sweats. The symptoms of active TB may be mild for many months, which can lead to delays in seeking care and possible transmission to others.

In 2015, TB was one of the top 10 causes of death worldwide, overtaking HIV/AIDS as a leading cause of death by an infectious disease. In the Western Pacific Region, 1.6 million people are estimated to have this highly contagious but preventable disease.

While significant progress in diagnosis and treatment of sensitive TB cases has been made, many MDR-TB cases remain undiagnosed and untreated. The Western Pacific Region accounts for 17% of global MDR-TB cases.

WHO response

WHO in the Western Pacific supports Member States to adopt and implement the WHO's "End TB Strategy." As part of effort to measure the progress, countries are conducting surveys to estimate the financial burden of TB patients in each country context. The results will help assess the magnitude of issue and identify the ways to provide better financial and social protection for TB patients and families to break the spiral of poverty.

In addressing TB, WHO:

  • Provides global leadership on matters critical to TB;
  • Develops evidence-based policies, strategies and standards for TB prevention, care and control, and monitors their implementation;
  • Provides technical support to Member States, catalyzes change, and builds sustainable capacity; Monitors the global TB situation, and measures progress in TB care, control, and financing;
  • Shapes the TB research agenda and stimulates the production, translation and dissemination of valuable knowledge; and
  • Facilitates and engages in partnerships for TB action.

The WHO "End TB Strategy" is a blueprint for countries to end the TB epidemic by driving down TB deaths, incidence and eliminating catastrophic costs. It outlines global impact targets to reduce TB deaths by 90%, to reduce new cases by 80% between 2015 and 2030, and to ensure that no family is burdened with catastrophic health costs.

For further information, please contact:
Mr Ruel E. Serrano
Public Information Office
Telephone: +632 528 9993
Email: serranor@who.int

World: UNAIDS warns that countries will miss the 2020 target of reducing HIV-associated TB deaths by 75% unless urgent action is taken

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Source: UNAIDS
Country: Democratic Republic of the Congo, India, Indonesia, Mozambique, Nigeria, South Africa, United Republic of Tanzania, World, Zambia

GENEVA, 24 March 2017—On World Tuberculosis Day, 24 March, UNAIDS is urging countries to do much more to reduce the number of tuberculosis (TB) deaths among people living with HIV. TB is the most common cause of hospital admission and death among people living with HIV. In 2015, 1.1 million people died from an AIDS-related illness—around 400 000 of whom died from TB, including 40 000 children.

“It is unacceptable that so many people living with HIV die from tuberculosis, and that most are undiagnosed or untreated,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “Only by stepping up collaboration between HIV and tuberculosis programmes to accelerate joint action can the world reach its critical HIV and tuberculosis targets.”

Eight countries—the Democratic Republic of the Congo, India, Indonesia, Mozambique, Nigeria, South Africa, the United Republic of Tanzania and Zambia—account for around 70% of all TB deaths among people living with HIV. Scaling up action in these eight countries would put the world on track to reach the ambitious target in the 2016 United Nations Political Declaration on Ending AIDS of reducing TB-related deaths among people living with HIV by 75% by 2020.

Weaknesses in health systems are continuing to result in missed opportunities to diagnose TB among people living with HIV—around 57% of HIV-associated TB cases remained untreated in 2015. Inadequate linkages to care after diagnosis, poor tracking of people and loss to follow-up, failure to reach the people most at risk of disease—particularly marginalized populations, including people who inject drugs, prisoners and migrant workers—and poor treatment outcomes contribute to the lack of progress. In 2014, around 11% of HIV-positive TB patients died, compared with 3% of HIV-negative TB patients. Early detection and effective treatment are essential to prevent TB-associated deaths, especially among people living with HIV.

Drug resistance is also a major concern—in 2015, there were an estimated 480 000 new cases of multidrug-resistant TB. The recent approval of two new medicines to treat TB, the first in more than 60 years, is improving the outlook for people with drug-resistant TB.

UNAIDS calls for the elimination of TB deaths among people living with HIV and for health systems to be strengthened and services integrated to allow for a more rapid scale-up of HIV and TB programming. Countries must expand HIV prevention and treatment programmes that include regular TB screening, preventive therapy and early treatment, since they are simple, affordable and effective programmes that prevent TB deaths.

UNAIDS is continuing to support countries to Fast-Track their efforts to reach the critical 2020 targets of the 2016 Political Declaration. As part of these efforts, UNAIDS is urging countries to intensify action in 35 high-priority countries to accelerate results by implementing focused, high-impact programmes to advance progress in ending the AIDS epidemic.

UNAIDS

The Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) leads and inspires the world to achieve its shared vision of zero new HIV infections, zero discrimination and zero AIDS-related deaths. UNAIDS unites the efforts of 11 UN organizations—UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, UN Women, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank—and works closely with global and national partners towards ending the AIDS epidemic by 2030 as part of the Sustainable Development Goals. Learn more at unaids.org and connect with us on Facebook, Twitter, Instagram and YouTube.

Burundi: Burundi - Bulletin d'informations n°1 de l'année 2017

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Burundi

Burundi : première édition du bulletin d'information 2017

Depuis 2016 nous avons élargi le champ de nos activités à travers le pays sur différents volets, notamment avec des programmes liés à l'amélioration des conditions de détention, la sécurité économique et l'accès à l'eau potable. C'est au travers de divers partenariats clés que nous avons pu collaborer avec les autorités burundaises afin de servir la population vulnérable.

Au sommaire de ce numéro :

  • Editorial du Chef de délégation du CICR au Burundi

  • Article phare sur le projet "cash conditionnel", avec un lien vers une galerie photo à propos de Thérése, une des bénéficiaires

  • Un article sur "la gestion des dépouilles mortelles"

  • Un article sur "le renforcement du réseau d'eau" (une galerie photo à ce propos publiée lors de la journée mondiale de l'eau)

  • Les Faits et Chiffres de 2016 - un résumé en chiffres clés de notre action dans le pays

World: IOM Renews Calls to “Unite to End TB”

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Source: International Organization for Migration
Country: Jordan, Lebanon, Syrian Arab Republic, Tajikistan, World

Switzerland - This World TB Day (24/03), IOM reiterates the call for proactive national and international multi-sectoral cooperation, in order to reach tuberculosis targets set out by the World Health Organization (WHO) End TB Strategy and by the UN Sustainable Development Goals.

Although it is curable, tuberculosis remains one of the world’s top health challenges, with more than 2.4 billion people infected – or a third of the world’s population. Diagnostic delays, the lack of access to TB services, discrimination associated with TB infection and poor continuity of care services are among the significant causes for tuberculosis and migration challenges in several parts of the world.

“As a member of the Stop TB Partnership, IOM supports the call to ‘Unite to End TB’,” said Dr. Davide Mosca, Director of the IOM Migration Health Division. “In view of the Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration and ahead of the UN General Assembly High-Level Meeting on TB planned for 2018, it is important to advocate for sustainable solutions to end TB through a collaborative, migrant-centred and multi-sectoral approach.”

Over the years, with support from donors including the Global Fund and the Stop TB Partnership, IOM has implemented TB prevention, treatment and care services for the most vulnerable migrant and mobile populations and those living in hard to reach areas, in close collaboration with National TB programmes, other UN partners, civil society actors and migrant communities themselves.

“IOM remains committed to working around the world to address the needs of migrants, especially in the provision of TB diagnostic, treatment and care services,” added Dr. Mosca.

Recent examples of such programmes can be observed in Tajikistan, where IOM implements TB projects to improve health-seeking behaviour among migrants before departure and upon return. This is done by raising awareness, building the support of the government and other key partners to ensure access to TB care for migrants, enacting referral mechanisms, active TB case detection and decreasing TB treatment incompliance by providing treatment adherence support.

Similarly, in Jordan and Lebanon, IOM has been working on enhancing tuberculosis prevention, diagnosis and treatment to reduce tuberculosis transmission, morbidity, and mortality among Syrian refugees and migrants, through targeted mechanisms for preventing disruptions and ensuring sustained delivery of health services.

For more information, please visit Human Mobility and Tuberculosis.

For further information please contact Dr. Poonam Dhavan, IOM HQ, Tel: +41797010971 Email: pdhavan@iom.int, or Manuela Altomonte Tel: +41 227179293, Email: maltomonte@iom.int

Mali: Situation épidémiologique de la 10ème semaine de l’année 2017

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Source: Government of the Republic of Mali
Country: Mali

La situation épidémiologique de cette semaine a été caractérisée par une accalmie sur l’ensemble du territoire national. Télécharger la situation épidémiologique pour plus de détails


Ethiopia: IOM: Humanitarian Agencies Prepare for Increased Displacement of Drought-Affected Somalis into Ethiopia

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Source: International Organization for Migration
Country: Ethiopia, Somalia

Ethiopia - As severe food insecurity continues to rise due to the worsening drought, thousands of Somalis are being forced to leave their homes in search of water, food and pasture. The Government of Ethiopia and the humanitarian community are planning for the potential arrival of 50,000 Somalis in the border regions of Ethiopia. These individuals will require urgent humanitarian assistance.

Somalia is currently experiencing a drought, which could lead to famine – only six years after a devastating famine killed nearly 260,000 people in 2011. Humanitarian agencies estimate that there are 6.2 million drought-affected Somalis in need of assistance, including food, water, sanitation services, healthcare, nutrition, protection and shelter. While needs are widespread, areas with little humanitarian access such as Bay and Bakool are especially affected, as many are forced to walk for days seeking assistance, food and water.

“We have received news of Somalis arriving at the Ethiopian border extremely distressed and malnourished,” said Gerry Waite, IOM Somalia Chief of Mission.

IOM is scaling up lifesaving operations along the drought-stricken Ethiopia-Somalia border, where thousands are at risk of disease and death. Thus far in 2017, IOM Ethiopia has transported over 4,000 Somalis from border entry points to displacement camps in Dollo Ado, where they are received and given access to lifesaving services. IOM and humanitarian partners continue to seek resources to support the emergency shelter needs of drought-displaced families.

“IOM remains ready to assist vulnerable individuals crossing the Somalia-Ethiopia border, and appeals to the donor community for their support in helping people forced from their homes by drought,” said Maureen Achieng, IOM Ethiopia Chief of Mission.

Drought is also affecting Ethiopia – low rainfall is predicted for the southern, eastern and north-eastern parts of the country. The Humanitarian Requirement Document 2017, produced jointly by the Government of Ethiopia and humanitarian partners, estimates a total of 376,000 internally displaced persons as a result of the drought. Initial projections of displacement figures are now expected to be much higher due to the severity of the drought. IOM Ethiopia’s Displacement Tracking Matrix has identified over 126,000 individuals internally displaced as a result of the drought since the beginning of 2017.

IOM recently launched its 2017 Somalia Drought Appeal. It was developed to enhance current response, and expand the UN Migration Agency’s geographic footprint within the country to help those most affected by the drought. IOM teams on the ground are rapidly scaling up ongoing interventions in the fields of health, shelter, water and sanitation, protection and food security.

IOM is also increasing its displacement tracking capacity in Somalia and Ethiopia to allow for real time updates to better inform humanitarian response and planning. The activities presented in the Somalia Drought Appeal include and build on the 2017 Humanitarian Response Plan (HRP) and UN OCHA’s Pre-Famine Operational Plan (January-June 2017), that target the country’s most critical lifesaving needs.

Download the Appeal here:

For further information, please contact IOM Somalia, Sanyu Osire, Tel: +254 705 832 020, Email: mosire@iom.int and at IOM Ethiopia, Martin Wyndham, Tel: +251 930 411 225, Email: mwyndham@iom.int

Yemen: UAE assistance to Yemen reaches AED7.3 billion (US$2 billion)

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Source: Inter Press Service
Country: United Arab Emirates, Yemen

ABU DHABI, Mar 24 2017 (WAM) - The total UAE foreign assistance provided to Yemen, between April 2015 and March 2017, within the framework of the UAE’s efficient humanitarian and development role and its rebuilding projects to support the Yemeni people, amounted to AED7.3 billion (US$2 billion).

The assistance aims to reduce the suffering of the Yemenis and is in compliance with the UAE’s humanitarian and development approach and its desire to establish development, security and stability in the country.

The UAE’s aid targeted about 10 million Yemeni people, including four million children. It provided polio and measles vaccines to 488,000 children, including 130,000 infants under the age of one, and 358,000 children between the ages of 1 and 5, in 11 Yemeni governorates.

UAE assistance included humanitarian, development and charity assistance, and urgent humanitarian assistance reaching AED1.97 billion ($536million), representing 26.9 percent of the total assistance to Yemen during the stated period.

Its humanitarian assistance included food aid totalling 172,000 tonnes and more than 111 tonnes of medication and medical supplies, as well as the provision of ambulances and medical devices, while 235.8 tonnes of food were sent on a daily basis.

The UAE’s development assistance to Yemen, during this period, reached AED5.3 billion ($1.45 billion), while its foreign development assistance, which was distributed to several sectors, reached AED985.58 million ($268.33 million) in support of the power generation sector. The operational costs of generating electricity and providing electricity supply services were also covered. Diesel and fuel generators were supplied to the governorates of Aden, Abyan, Hadramout, Marib and Mahra.

The UAE also built power plants in Aden, in addition to providing spare parts and covering maintenance costs and provided a new batch of spare parts and filters for the electricity sector, as part of its efforts to solve the power outage problem in Mukalla.

The UAE Red Crescent has recently established a water generator project, powered by solar energy, in the Al-Aik region of Al-Reeda and Qusayr in the coast of Hadramaut.

As part of its efforts to support the Yemeni public budget, funds amounting to AED2.63 billion ($715.47 million), equivalent to 36 percent of the UAE’s assistance were provided, to cover the most important budget items that relate to the payment of salaries of government employees.

The UAE also provided AED534.80 million ($145.60 million) to support the Yemeni transport sector by providing civil transport vehicles, and water and fuel transport vehicles in Aden, Marib, Hadramaut, Al-Mahra and Socotra Island. The UAE also reconstructed Aden airport and Socotra Island port.

Haiti: Haïti: Tableau de bord humanitaire Ouragan Matthew (Fév. 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Haiti

L’ouragan Matthew a frappé Haïti le 4 octobre 2016, laissant un bilan de 1,4 million de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, dont 806 000 personnes avaient besoin d'une aide alimentaire urgente "selon l'EFSA d'octobre 2016", des milliers de maisons, d'écoles et des installations de santé endommagées et des milliers de familles déplacées. Cinq mois après l'ouragan, les partenaires humanitaires ont réussi à atteindre environ 1 million de personnes grâce à des distributions de nourriture et des bien non alimentaires, des services d'eau et d'assainissement, la réhabilitation des écoles et des structures sanitaires, entre autres.

Burkina Faso: Burkina Faso: Insecurity in Sahel region

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Burkina Faso

OVERVIEW

Northern Burkina Faso has seen a rapid deterioration of the security situation since January 2017. Various attacks have been carried out in the area ranging from targeted killings, assassination attempts, village and school incursions to complex attacks against army or police position. The Ansarul Islam group, which has links to the Ansar Dine movement in Mali, is suspected to be behind most of the recent attacks. The increase in threats and attacks has caused fear across the region and led to the closure of over 600 schools in Oudalan and Soum provinces. Insecurity is also impacting access to other social services such as health, food security and protection.

Ansarul Islam is a new armed group, first known in December 2016 when it claimed responsibility for the attack of Nassoumbou military base in Burkina Faso, which resulted in 12 soldiers killed. Since then, it has claimed responsibility or being suspected for most of the recent attacks in the region. Ibrahim Malam Dicko is allegedly the leader. He first joined the Macina Liberation Front, an armed group close to Ansar Dine based in Mali, and in 2016 established his militia around Djibo in Burkina Faso and Douna and Selba in Mali.
The aim of this group seems to re-establish a Fulani kingdom in the Sahel region.

Burkina Faso: Burkina Faso Insecurity in Sahel Region - Short Note, 24 March 2017

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Burkina Faso

PRIORITY SECTORS

  • Education: School closures have interrupted education for an estimated 72,000 children.

  • Health: Various attacks have resulted in the disruption of health service provision, as health centres closed and people are scared to travel.

  • Food security will worsen in the area. Households are expected to face Stressed outcomes (IPC Phase 2) between April and September.

  • WASH: Scheduled repairs or constructions of wells and latrines are being delayed because of rising insecurity.

Overview

Northern Burkina Faso has seen a rapid deterioration of the security situation since January 2017. Various attacks have been carried out in the area ranging from targeted killings, assassination attempts, village and school incursions to complex attacks against army or police position ?. The Ansarul Islam group, which has links to the Ansar Dine movement in Mali, is suspected to be behind most of the recent attacks. The increase in threats and attacks has caused fear across the region and led to the closure of over 600 schools in Oudalan and Soum provinces. Insecurity is also impacting access to other social services such as health, food security and protection.

Ansarul Islam is a new armed group, first known in December 2016 when it claimed responsibility for the attack of Nassoumbou military base in Burkina Faso, which resulted in 12 soldiers killed. Since then, it has claimed responsibility or being suspected for most of the recent attacks in the region. Ibrahim Malam Dicko is allegedly the leader. He first joined the Macina Liberation Front, an armed group close to Ansar Dine based in Mali, and in 2016 established his militia around Djibo in Burkina Faso and Douna and Selba in Mali.
The aim of this group seems to re-establish a Fulani kingdom in the Sahel region

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