Bien que la situation reste grave, seuls six patients sont atteints de la maladie à l’heure actuelle. Ces patients ont fait l’objet d’un dépistage et ont été accueillis au centre de traitement d’Isiro. En collaboration avec le ministère de la Santé congolais et d’autres organisations, MSF a pris en charge les patients et tente d’endiguer l’épidémie.
« Nous étudions l’épidémie d’Ebola en profondeur afin de comprendre la dynamique du virus », explique Teresa Sancristóval, responsable de la cellule d’urgence de MSF. « Nous constatons que certaines personnes ont échappé à la maladie pour le moment, et nous les testons pour voir si elles n’ont pas déjà contracté la maladie auparavant. Depuis que le centre de traitement a ouvert ses portes, tous les patients souffrant de cette maladie y ont été pris en charge. »
MSF a adopté des mesures pour éviter que l’épidémie ne se propage davantage. En outre, l’équipe d’urgence de MSF a mis en place un centre de traitement et a offert son soutien en matière de formation au personnel du ministère de la Santé afin de lutter adéquatement contre l’épidémie. Elle fournit également des soins psycho-sociaux aux patients et à leur famille.
Par ailleurs, la population peut contribuer pour une grande partie à contenir l’épidémie. Aussi, il est crucial de suivre des règles d’hygiène strictes pour prévenir la contagion et mettre un terme à la propagation du virus.
À ce jour, aucun traitement ni vaccin n’existe pour soigner cette maladie. La fièvre hémorragique d’Ebola a été détectée pour la première fois chez les humains en 1976 au Zaïre (aujourd’hui la RDC). Cette maladie se transmet via les sécrétions corporelles d’une personne infectée, et le taux de mortalité dépend du type de souche de cette maladie.